EXEMPLES :

Prévention primaire active :
Dans une communauté de 22.000 habitants en Norvège (dans la ville de Harstad) une campagne de prévention dirigée précisément contre les brûlures des enfants de 0 à 4 ans a fait appel à des moyens médiatiques et éducatifs (journaux, télévisions, écoles..) sans modifications des réglementations ou des législations. Après 8 ans d'effort obstinés et soutenus, l'incidence pour les brûlures de cette tranche d'âge a pu être divisée par 6.

Campagne de prévention primaire, activée contre l'eau chaude sanitaire (Nouvelle Zélande) - photo J. Latarjet.

Prévention primaire passive :
En France, la législation sur les prises électriques, rallonges… a permis d'éradiquer pratiquement complètement les brûlures électriques chez les enfants.
Aux Etats-Unis, entre 1960 et 1990, le nombre de morts par incendies de maison a diminué de 50% tandis que le nombre d'habitations équipées de détecteurs de fumée passait de 5 à 86%.

Prévention secondaire active :
Dans les départements du Rhône, l'association Départementale d'Education pour la Santé et la SFETB ont entrepris en 1990 une campagne pour promouvoir le refroidissement immédiat de la brûlure par l'eau froide comme traitement d'urgence : " Brûlure ? Vite sous l'eau ! ! ! ".
L'évaluation réalisée par l'INSERM a montré que la connaissance du message était, grâce à cette campagne, passée de 25% à 50%.
A la suite d'un travail effectué par le Docteur Sonneck dans les établissements scolaires de St Gervais, une campagne de même type est actuellement encours à l'initiative de l'E.D.F. (Dr Gourbière) sous l'égide de la SFETB dans plusieurs académies.

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