François-Auguste Ravier
Etang de la Levaz
Huile sur panneau de bois, 18.4 x 26.5 cm, Collection AMRA (1997)

À quelques pas de sa demeure de Morestel, Ravier est attiré par de nombreux étangs entourés d'arbres comme celui de l'Aleva comme l'écrit le peintre. Mais son œuvre n'est pas de l'ordre du documentaire ou du descriptif. Le sentiment du sublime transparaît dans l'œuvre, toute empreinte du romantisme tel que l'ont aussi exprimé Delacroix ou Turner. L'étang est un miroir où ciels changeants et astre solaire se reflètent, les herbes qui le bordent se parent d'une robe rousse et de vert acide. Dans ses promenades solitaires, Ravier a dû réciter les vers de Lamartine venu dans la région :
" C'est là qu'entouré de verdure,
D'un horizon borné qui suffit à mes yeux,
J'aime à fixer mes pas, et, seul dans la nature,
À n'entendre que l'onde, à ne voir que les cieux. "

AMRA

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