À quelques pas de sa demeure de Morestel, Ravier est attiré
par de nombreux étangs entourés d'arbres comme celui de
l'Aleva comme l'écrit le peintre. Mais son uvre n'est pas
de l'ordre du documentaire ou du descriptif. Le sentiment du sublime
transparaît dans l'uvre, toute empreinte du romantisme tel
que l'ont aussi exprimé Delacroix ou Turner. L'étang est
un miroir où ciels changeants et astre solaire se reflètent,
les herbes qui le bordent se parent d'une robe rousse et de vert acide.
Dans ses promenades solitaires, Ravier a dû réciter les
vers de Lamartine venu dans la région : |