L'étang de Roche peint par Ravier où sèchent quelques baigneuses fantomatiques rappelle l'amitié qui l'unissait à Corot. Ravier faisait sien ce précepte de Cabat : " Soyons vrais, la nature se chargera d'être belle, sans naïades et sans héros. " En effet, Ravier marche, solitaire, sur les pas d'une représentation idéale et romantique de la nature où la figure humaine n'est pas ou peu représentée. Son uvre s'inscrit pleinement dans la nouvelle conception du paysage qui acquière ses lettres de noblesse au XIXe siècle : le paysage n'est plus un accessoire, un décor faire-valoir de l'homme. |
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